Cap Atlantique : Futur contrat bien ficelé
Depuis janvier, Cap Atlantique mène une démarche exemplaire afin de bâtir un nouveau projet de programme eau et milieux aquatiques pour la période 2017-2022.
“Notre premier contrat territorial s’est achevé sur un bilan positif en 2015. Pour cette année, notre objectif est de terminer les actions engagées tout en travaillant sur un nouveau projet de programme eau et milieux aquatiques pour 2017-2022”, précise Maud Gendronneau, responsable du service qualité des milieux aquatiques à Cap Atlantique. La collectivité a ainsi engagé une phase de concertation pour chacun des cinq bassins versants et des deux espaces annexes de son territoire avec tous les acteurs concernés, et partagé avec eux le bilan du premier contrat, les enjeux et les prochaines pistes d’actions. “Nous avons en effet tout balayé avec les acteurs locaux, agriculteurs, paludiers, représentants des structures locales, soit 85 personnes. Pour leur permettre de s’approprier les bilans, nous avons organisé les réunions par bassin versant et travaillé en atelier de janvier à fin avril. Cela nous a notamment permis de définir les actions à faire, celles à ne pas faire, et de demander aux participants quels étaient les enjeux sur chaque territoire.” Un comité de pilotage de restitution a eu lieu fin avril réunissant 46 personnes. Sur les 69 actions proposées, 30 sont nouvelles par rapport au précédent programme. Une analyse des moyens humains et financiers est actuellement en cours avant de les valider. “Le premier contrat s’était surtout focalisé sur la qualité des eaux, désormais nous souhaitons intégrer toutes les entités d’un bassin versant, de la source à l’exutoire, de façon à avoir une vision plus globale.” Une charte pour l’eau et les milieux aquatiques 2017-2022 est également en cours de rédaction. Quant à l’étude de faisabilité, achevée en septembre, elle va permettre de prioriser les actions. “Tout au long de la démarche, les gens ont été très présents, et c’est une grande satisfaction.” Les élus ont acté cette phase de concertation tout à fait comparable à celle de la construction d’un SAGE.